Borg-Inc

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Mardi 26 mai 2009 à 11:58

Le garçon et la bouteille

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- Maint'nant, après cette montée triomphale, me v'là ici, à "m'intégrer avec mon ordinateur". J'croyais que j'pouvais m'sortir d'là tout seul, sans l'aide de personne. Et j'suis là, d'vant mon pc avec ma bouteille et mon joint, j'fume, j'bois, j'bouffe et j'vomis. J'refais surface qu'pour m'en rouler encore un.
- Je t'avais dit de rester à mes côtés. On aurait pu s'aimer, tous les deux.
- Qu'est-ce qu'tu m'veux, toi, encore ? J'croyais t'avoir viré.
- Et me voilà de retour, plus fort que jamais. Ne voudrais-tu pas de mon aide ? Je pourrais t'apprendre tant de choses...
- Plus tard, j'finis d'abord ma bouteille.

Mardi 26 mai 2009 à 11:53

Une lampe et trois miroirs

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Marchant sous des projecteurs imaginaires,
Entourée de milliers d'affiches géantes la représentant.
Elle sourit, fascinée par son visage.
Se lançant un clin d'œil quand tout le monde la regarde.

Immense foule factice se traînant à ses pieds,
Elle s'envoie des lettres d'admirateurs secrets,
Qui lui reviennent et qu'elle ouvre les yeux brillants.
Elle avance lentement, scrutant son corps olympien.

Chez elle, tout n'est que miroir,
Lui renvoyant son sublime reflet.
Partout trônent des photos de sa personne,
Encadrées par l'or et l'argent.

Vivant dans sa réalité corrompue,
Elle passe ses jours à se languir d'elle-même,
Ne cessant de s'aimer toujours plus,

Ne cessant de rêver d'être adulée...

Mardi 26 mai 2009 à 11:47

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- Regarde, c'est son oisillon !
- Mais non, c'est un moineau.
- Et alors ?
- Bah, les moineaux, ce sont les bébés des pigeons, non ?

Lundi 25 mai 2009 à 11:41



Cats Are Dead - Turak In Wonderland (ou encore Borg-Inc.)

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Lundi 25 mai 2009 à 10:33

Cercle


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C'était une pauvre gamine... Remplie de rêves ou inaccessibles ou bafoués, de souvenirs criant à la tromperie et au désespoir, de vide aussi... Cette pauvre gamine n'était plus qu'un trou béant, depuis que sa raison de vivre s'en était allé. Elle n'avait plus la force de rien, ni celle de vivre ou même d'exister, ni celle d'aller mal, assise sur sa chaise, en attendant que les heures passent.
La pauvre gamine avait tant de fois pratiqué ce rite devenu inutile. Rester là, dans son fauteuil, à attendre que passent les heures et que viennent les raisons d'aller mieux. Ce stratagème complètement usé ne fonctionnerait plus : on était en juillet. Et comme chaque été, pauvre gamine se laissait aller à ses hallucinations destructrices et à sa solitude. Elle hurlait silencieusement sa souffrance, des jours durant, des semaines durant, des mois durant. Elle était seule, totalement seule. Mais, cette pauvre gamine, en dépit de son malheur, était consciente du fait que le théâtre de son impie douleur se situait juste là, dans son crâne tant aimé et chérit (par elle-même et par les autres).
Elle savait que tout se jouait de façon psychique, qu'elle n'était pas abandonnée... Tout ces gens qui l'aimaient et pensaient à elle, ils étaient la, quelque part, mais ils ne pouvaient lui parler, la réconforter, l'aimer, l'aduler, se trainer à ses pieds. Malgré ces maigres consolations, la gamine se sentait toujours mal, toujours si mal.
Elle aurait pu se laisser torturer dans son théâtre tant déifié, mais, voila que se posait un problème : Gamine avait décider de ne plus souffrir.
Alors, contre toute attente, elle fit l'une des plus horribles choses qu'elle pouvait se faire. Elle se détesta, se détruisit, se fit pitié, se réduisit à une moins que rien et ce pendant tout un après-midi.
Elle voulait toucher le fond, pour se donner un élan, et pour remonter à la surface, qu'elle puisse enfin reprendre son souffle.
La pauvre gamine ne sait toujours pas si son plan a fonctionné. Elle a la tête lourde, encore remplie de ses hallucinations dû aux drogues absorbées la veille. Elle reste là, assise, attendant que les heures passent, et qu'elle atteigne enfin l'air.

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