Borg-Inc

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Mercredi 30 décembre 2009 à 22:46

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Je marcherai à tes côtés, toi qui fut l'humanité.
Je parcourerai les plaines dévastées par ton humaine colère.
Il fut un temps où l'humanité était à son apogée.
Des usines, de l'argent, des catins et ceux qui payent.
Un bon capitalisme bien installé.
Le monde hurlait à la mort, les arbres poussaient des soupirs d'agonie et tout le monde s'en contre-fichait.
Puis tu naquis, au beau milieu d'une zone hypra-industrialisée et tu étais l'Humain. Ou peut-être le Non-Humain, je ne le saurai jamais.
Tu grandis et montas les échelons jusqu'au summum. Tu étais fait pour diriger ce monde à la dérive.
Un jour, le Dernier Jour de l'humanité, en une apothéose, le monde se brisa.
Ancien leader d'une époque révolue, tu airas longtemps à la recherche d'un but. Et tu me rencontras. J'étais ton but, ou plutôt ton outils.
Et ensemble nous marcherons sous la bannière de la non-humanité, de la nouvelle humanité et nous ferons pousser les arbres et chanter les oiseaux.

Mercredi 30 décembre 2009 à 22:36


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- Comment t'appelles-tu ?

- Borg.

- Drôle de nom, il te plaît ?

- Oui.

- Pourquoi ?

- Parce que j'aspire à mon évolution personnelle. L'alliance entre l'Homme et la Machine.

- Ca ne te fait pas peur ? Tu pourrais devenir un monstre.

- Si par monstre, tu entends "personne étrangère à la norme", alors que je devienne un cyborg ne changera rien.

- Tu es si présomptueuse à te dire hors-norme, qu'es-tu ? Une simple petite fille, un nourrisson sans expérience.

- Qu'en sais-tu ? L'âge a-t-il vraiment un rapport avec l'expérience ? Je ne crois pas. Mais oui, je suis une sotte présomptueuse, tu as totalement raison.

- Pourquoi vouloir devenir une machine ?

- Pour éliminer tous les sentiments futiles, tels que l'amour ou l'attachement. Je veux que mon coeur soit une machine et rien d'autre.

- Pourtant, tu prônes l'amour universel.

- L'humain a ses contradictions, la mienne concerne les émotions. En devenant cyborg, je m'éloigne de mon état d'humanité. J'élimine la part de médiocrité qu'il y a en moi.

- Parce que ressentir, aimer, haïr, c'est médiocre ?

- Non, ce peut être très esthétique, mais ça peut aussi tomber dans du mauvais théâtre, avec de mauvais acteurs et tout le blah blah.

- Parle-moi de ta vision de l'esthétique.

- Tout peut l'être. TOUT sauf la médiocrité. Je m'explique : une merde de chien dans une ville en ruines, avec des mutants, des restes d'êtres humains qui tentent de cohabiter. Des feux dans les rues pour se sentir plus en sécurité dans une pénombre permanente. Eh bien, tu vois cette merde de chien rentre dans le contexte, elle rend la scène encore plus esthétique. Tu piges ?

- Oui mais tu ne sais décrire que des univers sombres, n'est-ce pas un peu lassant ?

- Mon univers étriqué me semble gigantesque. Peut-être qu'un jour j'écrirai sur les oiseaux qui chantent, mais pour l'instant, je m'intéresse à l'amour. Tuer par amour, tuer pour l'amour de l'art comme dans Bondage.

Mercredi 30 décembre 2009 à 22:24

Pour créer une muse

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Pour créer une  muse, il faut trouver une petite fille.
La tourmenter des années durant, qu'elle souffre bien et fort.
Lorsqu'elle a grandi, si elle n'a pas craqué jusque là, il peut en résulter deux personnalités :
La première est une muse ratée, cynique et aigrie. La seconde est un fin mélange de souffrance contenue, de cynisme, de candeur et de folie. Ceci est une muse.

Mercredi 30 décembre 2009 à 19:15

Gang Bang

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On buvait depuis des heures, le temps était pluvieux. Mes potes et moi on marchait, on marchait sous la flotte. On s'éloignait du centre, des quartiers résidentiels et bourg' pour se rapprocher des taudis, des quartiers malfamés, là où on squattait, en somme.
On buvait donc nos boites de bière quand un ange passa devant nous.
- "Eh ma belle, dit Harty, elle te plairait ma grosse queue ?"
- " Grosse, va te faire foutre Harty, la mienne vaut cent fois mieux."
Pendant que mes compagnons se chamaillaient sur la taille de leur bite respective, je m'avançais vers la fille. Elle était blonde, les cheveux longs et bouclés, de jolies formes, un visage fin, de grands yeux verts appeurés. Une belle femme.
Les femmes sont toujours plus belle quand elles ont peur, bous n'aviez pas remarqué ?
Bref, je l'attrapais d'une main, l'autre étant occupée par une canette et l'attirais contre moi. Je l'embrassais, elle se débattit.
- "Ca sert à rien minette, fit Hank, quand Snow veut quelque chose, il l'a."
Snow parce qu'été comme hiver, j'étais aussi blanc que cette putain de neige.
Je finis ma bière et pris la fille par la taille.
- "Je vais t'appeler Baby, lui murmurais-je, ouais, Baby, ça te va bien."
Je la poussais dans une impasse et commençais à lui défaire sa mini bleue flashy, elle ne disait mot.
- "Crie, putain, je veux que tu cries !"
Je continuais d'arracher ses vêtements, un par un, ni trop vite, ni trop lentement.
Harty s'approcha :
- "Alors Baby, on crie pas ? Allez salope, fais un effort, il pourra pas bander sinon."
- "Ta gueule."
Quand elle fut nue, elle se mit à hurler, enfin !
Je la pelotais sans ménagement.
- "Belle poitrine, la complimentais-je".
Elle se me à crier de plus belle, d'un malsain plaisir. Je lui fourrais mon poing dans la bouche. Mon autre main descendait rapidement vers son bas ventre.
Puis je la besognais longuement.
- "Laisse-m'en un peu !"
Je passais la fille et pris une autre canette.

Mercredi 30 décembre 2009 à 19:00

L'Amour Incarné

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C'était l'Amour incarné assis dans une bulle au milieu de l'espace. La bulle était reliée par un cordon d'acier au vaisseau mèe.
L'Amour contemplait les étoiles, inlassablement.
Ses disciples restaient à bord, se prodiguant amour et douceur les uns aux autres.
L'Amour avait bien fait son boulot. Il faut dire qu'elle était superbe, tendre et charismatique. Mais peu importe.
Un jour, le cordon d'acier fut rompu et l'Amour fut perdu à jamais. Ses disciples les plus fidèles moururent de tristesse, les autres s'entretuèrent.
Comme quoi, sans un grand leader, la nature humaine revient au galop.

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