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Come To Daddy, Baby !

Dimanche 28 mars 2010 à 18:15

Non, pas aujourd'hui, pas cette nuit, pas encore. Pourtant, il est là, et il le fait. Il la bouffe littéralement, il la dévore, corps et âme.
BOUFFE, GOBE, NIQUE !
Et voilà que ça recommence. Il ne s'arrête plus. Une, deux, trois fois. Et plus encore. Elle meurt.
Puis revit.
NIQUE, BOUFFE, CREVE !
C'est un cercle. Non, une spirale. Elle descend, descend encore.
Encore, encore un peu ! Juste un tout petit peu.
Mais non, il s'arrête.
Fatigué pour aujourd'hui.
C'était trop, elle n'a pas supporté. Peut-être qu'elle vivra de nouveau, mais pour l'instant, c'est GAME OVER.

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Aujourd'hui, j'ai faim. Alors, je mange tout ce qui me passe sous la main. Je fume, mais je ne bois pas.
BOUFFE, FUME, CREVE !
J'ai décidé qu'il fallait la punir, elle n'était pas belle, aujourd'hui.
Aujourd'hui.
Ce soir, et puis cette nuit.
Elle je la nique, je la baise et puis elle meurt.
Elle est OUT. Cette pouffiasse.
NIQUE, FUME, DEVORE !


Hier, c'était la même chose, on était seuls.
On était là, derrière le pc, à bouffer des chips en regardant des pr0ns.
NIQUE, SALOPE, GUEULE !

Et puis tout prit fin.

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Maintenant, chers amis, regardons la vulgarité en face.

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Shi No Sedai - Animassacre

Dimanche 28 mars 2010 à 12:49


Shi No Sedai - Animassacre

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Le dernier Homme mourut

Jeudi 25 mars 2010 à 1:07

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Deux yeux dans l'ombre permanente,
Nuages toxiques jusqu'au bord du monde.
Mufle ensanglanté qui renifle et attend.
Bave dégo0ûlinante qui s'abat à terre.
Ombre parmi les ombres.
Elle attend,
Vipère de leurs envies.
En voilà un qui passe, suspicieux,
Mais il ne peut résister.
La bète se transforme.
Jolie jeune fille aux yeux envoutants.
Un halo pâle qui l'éclaire.
Elle avance, souriante,
Embrasse l'homme transcendé.
Il a les paupières clauses.
La bête redevient la bête
Et ombre parmi les ombres,
Elle le dévore.
Lui ouvrant d'abord le ventre.
Il a les entrailles à l'air et il sourit.
Et ce fut la fin des Hommes,
Le dernier ainsi périt.

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Loor est morte

Jeudi 25 mars 2010 à 1:02

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Et c'est ainsi que tout pris fin,
Dans la plaine ardente de ma détresse.
La duchesse assise sur son trône,
Sombra.
La petite fille renonça à ses fantasmes
De domination.
Porte-moi, délivrance.

Et c'est ainsi que tout commença,
Dans la plaine ardente de ma passion.
Loor assise, prisonnière de son trône,
Sombra.
La petite fille s'ouvrit à cette émotion
Grandissante.
Porte-moi, jouissance.

Et c'est ainsi qu'enfin elle comprit,
Dans la plaine ardente de mon abandon.
La duchesse empalée sur son trône,
Sombra.
La petite fille fut maîtresse de ses pensées
Ce jour là.
Embrace me.

Et c'est ainsi que tout pris fin,
Dans la plaine ardente de ma peur.
Loor agonisant sur son trône,
Sombra.
La petite fille fut enfin libre
Grâce à toi.
Penetrate me.

Loor est morte.

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Le Guérisseur de Cathédrales

Jeudi 25 mars 2010 à 0:55

"Il y a les Glimmungs et les Glimmungs Noirs. A chaque Glimmung répond sa sombre contrepartie, son doule opaque. Tôt ou tard, l'individu devra se débarasser de son inverse, ou c'est celui-ci qui le tuera.
Pourquoi ?
Parce que c'est comme ça. Si tu me demandais : "Pourquoi les pierres existent-elles", je ne pourrais te répondre. Tu comprends ? Ils ont évolués en ce sens, vers cette parité. Ils s'excluent mutuellement ; entités antagonistes, on pourrait les comparer à des propriétés chimiques opposées et qui ne peuvent se combiner pour former un nouveau corps. En fait, les Glimmungs Noirs ne sont pas vraiment vivants. Mais ils ne sont pas non plus inertes du point de vue bio-chimique. Ce sont des sortes de cristaux déformés ; la destruction des formes est leur principe ; la recherche du Glimmung original leur tropisme."
Philip K. Dick


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"Au début, Amalita était seul. Cela se passait il y a à peu près cinquante mille années terrestres. Puis en un spasme qui était une apothéose, il ressentit le désir sexuel. Mais il n'y avait rien dans l'univers à désirer. Son amour existait sans objet, sa haine, sans ennemi.
[...]
On sait que la forme la plus intense d'amour sexuel est le désir incestueux. L'inceste est le tabou le plus répandu de l'univers et le désir grandit avec l'importance de l'interdit. Amalita créa donc sa soeur, Boril. Le second ingrédient propre à exciter l'amour jusqu'au délire est la passion pour un être mauvais, quelqu'un quie vous ne pourriez que haïr si vous ne l'aimiez pas autant. Alors, Amalita fit de Boril une chose abjecte qui commença à tout détruire dès sa naissance ; à réduire en poussière ce qu'il avait mis des siècles à ériger.
[...]
Or, le troisième plus fort stimulant de l'amour est de désirer quelqu'un de plus puissant que soi. Voilà pourquoi Amalita offrit à sa soeur le pouvoir de faire s'écrouler un à un ses édifices. Il essaya d'intervenir, mais, ainsi qu'il l'avait voulu, elle était maintenant trop forte pour lui. Enfin le dernier élément : l'objet d'amour force son prisonnier à descendre à son niveau, à vivre dans un environnement aux lois perverses."
Philip K. Dick

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