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Jeudi 25 février 2010 à 21:48

Songe d'une petite fille

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Perdue au milieu des restes d'un champ de bataille, petite fille aux mains liées pleure. Son prince charmant, invincible et de toute façon innattaquable, lui avait promis monts et merveilles.
De dix ans son ainé, il partit à la tête de ses troupes bien rangées et ordonnées. Six hommes contre un, il était forcé de gagner, et, la veille des querelles armées, il lui promis monts et merveilles.
Mais voilà que quatre jours plus tard, ou peut-être cinq, ou même trente, petite fille ne sait plus, voilà qu'elle se retrouve pendue sur une branche, oui, de la manière dont on attache les cochons pour les faire cuire.
Avant d'arriver là, petite fille a ressenti plus d'émotions en quelques jours qu'elle n'en ressentira dans toute une vie. Son doux fiancé, allant combattre et vaincre, inébranlable telle une montagne millénaire, elle fut tout d'abord envahi par un tout aussi doux sentiment de jouissance. C'est que, voyez-vous, elle était fière de son charmant grand-frère.
Puis vint le temps de la panique, de l'angoisse et de la peur quand elle vit son bel amant, son promis de sang se faire traîner dans la boue, sujet à des quolibets sur son traditionel mariage incestueux, puis enfermé dans une cage suspendue à un arbre.
Petite fille, restée à l'abri des murailles, ressentit alors de la colère envers ces gens qui humiliaient le sang de son sang, son beau prince charmant.
Les envahisseurs prirent le château, et petite fille, par la même occasion. Ils la saillirent comme la plus commune des juments. Négligeant les belles et fougueuses pouliches, ils prirent leur plaisir en elle.
Petite fille comprit ce jour-là ce qu'est la honte et la douleur. Elle qui, pure, fut engrossée par un de ces forniqueurs acharnés, du recourrir aux herbes et sortilèges pour ramasser les lambeaux de sa dignité ; tout cela pendant sa courte et factice liberté.
Maintenant, petite fille se retrouve pendue là, à regarder le feuillage transpersé de lumière. Bien sûr, elle a un peu mal là où les liens l'enserrent, mais si peu ! Parfois, au prix d'un effort surhumain, elle lève la tête et voit son frère-amant assis dans sa cage.
Tous deux attendent la justice du Roi.

Mardi 16 février 2010 à 16:21

Le rat

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La borg s'avance doucement, telle une chatte, couteau à la main. La ville est en ruine, dévastée par la 4ème grande guerre. Des feux dans de gros barils brûlent un peu partout ; les gens, mutants et autres tentent de se réchauffer. On voit sur la gauche, dans une ancienne grande artère, un type à qui il manque un bras qui se fait cuire son rat.
La belle cyborg avance donc, le visage à moitié recouvert d'une carapace d'acier, s'harmonisant à merveille avec sa peau d'un blanc de lait. Elle se dirige droit sur le bonhomme à qui il manque ce foutu bras, l'égorge et mange le rat.

Nous sommes réduits à des moins que rien.

Mardi 16 février 2010 à 16:07

Crack, cadavre et autres conneries.

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C'était l'heure d'aller chercher la came, une grosse fête se préparait.
Les trois garçons prirent leur voiture et se rendirent au point de rendez-vous, une vieille maison abandonnée transformée en squatt.
Pour y acceder, il fallait emprunter des routes sinueuses.
Il faisait nuit noire, le vent sifflait dans les arbres maigrelets plantés de chaque côté de la route. Route qui se transforma bientôt en un petit chemin de terre que chahutait fortement la vieille caisse branlante.
Enfin ils arrivèrent. La maison était en ruine, porte et fenêtres défoncées.
- "Putain, regarde-moi c't'endroit, on dirait qu'un film d'horreur se prépare."
- "Quoi, tu flippes minette ?"
- "Moins qu'toi, ça c'est sûr."
- "Bah rentre alors."
Ils s'avancèrent vers la maison, lampes torches envmain.
- "T'es sûr qu'c'est là ?"
- "Ouais."
Il entrèrent doucement, presque à reculon, allumèrent les torches et grimpèrent un escalier tout aussi branlant que leur voiture.
Un corridor sombre, trois portes, dont l'une semblait renfermer un fort éclairage.
Il poussèrent ma porte.
Un petit sac posé sur une table, un cadavre de femme à moité recouvert d'un drap. Les cheveux noirs, les yeux grands ouverts, d'un vert d'eau.
Le cadavre se mit à parler :
- "Prennez votre crack et barrez-vous."

Mercredi 30 décembre 2009 à 22:46

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Je marcherai à tes côtés, toi qui fut l'humanité.
Je parcourerai les plaines dévastées par ton humaine colère.
Il fut un temps où l'humanité était à son apogée.
Des usines, de l'argent, des catins et ceux qui payent.
Un bon capitalisme bien installé.
Le monde hurlait à la mort, les arbres poussaient des soupirs d'agonie et tout le monde s'en contre-fichait.
Puis tu naquis, au beau milieu d'une zone hypra-industrialisée et tu étais l'Humain. Ou peut-être le Non-Humain, je ne le saurai jamais.
Tu grandis et montas les échelons jusqu'au summum. Tu étais fait pour diriger ce monde à la dérive.
Un jour, le Dernier Jour de l'humanité, en une apothéose, le monde se brisa.
Ancien leader d'une époque révolue, tu airas longtemps à la recherche d'un but. Et tu me rencontras. J'étais ton but, ou plutôt ton outils.
Et ensemble nous marcherons sous la bannière de la non-humanité, de la nouvelle humanité et nous ferons pousser les arbres et chanter les oiseaux.

Mercredi 30 décembre 2009 à 19:15

Gang Bang

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On buvait depuis des heures, le temps était pluvieux. Mes potes et moi on marchait, on marchait sous la flotte. On s'éloignait du centre, des quartiers résidentiels et bourg' pour se rapprocher des taudis, des quartiers malfamés, là où on squattait, en somme.
On buvait donc nos boites de bière quand un ange passa devant nous.
- "Eh ma belle, dit Harty, elle te plairait ma grosse queue ?"
- " Grosse, va te faire foutre Harty, la mienne vaut cent fois mieux."
Pendant que mes compagnons se chamaillaient sur la taille de leur bite respective, je m'avançais vers la fille. Elle était blonde, les cheveux longs et bouclés, de jolies formes, un visage fin, de grands yeux verts appeurés. Une belle femme.
Les femmes sont toujours plus belle quand elles ont peur, bous n'aviez pas remarqué ?
Bref, je l'attrapais d'une main, l'autre étant occupée par une canette et l'attirais contre moi. Je l'embrassais, elle se débattit.
- "Ca sert à rien minette, fit Hank, quand Snow veut quelque chose, il l'a."
Snow parce qu'été comme hiver, j'étais aussi blanc que cette putain de neige.
Je finis ma bière et pris la fille par la taille.
- "Je vais t'appeler Baby, lui murmurais-je, ouais, Baby, ça te va bien."
Je la poussais dans une impasse et commençais à lui défaire sa mini bleue flashy, elle ne disait mot.
- "Crie, putain, je veux que tu cries !"
Je continuais d'arracher ses vêtements, un par un, ni trop vite, ni trop lentement.
Harty s'approcha :
- "Alors Baby, on crie pas ? Allez salope, fais un effort, il pourra pas bander sinon."
- "Ta gueule."
Quand elle fut nue, elle se mit à hurler, enfin !
Je la pelotais sans ménagement.
- "Belle poitrine, la complimentais-je".
Elle se me à crier de plus belle, d'un malsain plaisir. Je lui fourrais mon poing dans la bouche. Mon autre main descendait rapidement vers son bas ventre.
Puis je la besognais longuement.
- "Laisse-m'en un peu !"
Je passais la fille et pris une autre canette.

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